L’encombrement orbital : un désastre en orbite basse ?

L’essor des mégaconstellations de satellites, tels que Starlink de SpaceX et le Projet Kuiper d’Amazon, promet une connectivité internet mondiale. Cependant, cette ambition soulève des préoccupations croissantes concernant l’encombrement de l’orbite terrestre basse (LEO), la pollution lumineuse et les risques de collisions.(Investor’s Business Daily, The Verge)

Une prolifération sans précédent

Depuis 2019, SpaceX a lancé plus de 7 000 satellites Starlink, représentant plus de 60 % des satellites en orbite. Amazon, avec son Projet Kuiper, prévoit de déployer 3 236 satellites, dont les 27 premiers ont été lancés en avril 2025 .(Wikipédia, l’encyclopédie libre, The Verge)

En 2024, plus de 2 500 objets ont été lancés en orbite basse, un record historique . Cette densité accrue augmente les risques de collisions et de production de débris spatiaux, menaçant la durabilité des opérations spatiales.(Benton Foundation, Wikipédia, l’encyclopédie libre)

Risques de collision et syndrome de Kessler

Les satellites Starlink sont impliqués dans environ 1 600 rapprochements orbitaux chaque semaine, représentant plus de 50 % des incidents de ce type . Une collision majeure pourrait déclencher un effet domino, connu sous le nom de syndrome de Kessler, rendant certaines orbites inutilisables pendant des décennies.(Space, Wikipédia, l’encyclopédie libre)

Impact sur l’astronomie et la pollution lumineuse

Les astronomes signalent une augmentation des traînées lumineuses causées par les satellites, perturbant les observations du ciel nocturne. Des télescopes comme le Vera C. Rubin Observatory sont particulièrement affectés, compromettant la recherche sur l’univers profond .(Wikipédia, l’encyclopédie libre)

Absence de régulation internationale

Malgré les risques, il n’existe pas de cadre international contraignant pour la gestion du trafic spatial. Les opérateurs de satellites sont principalement responsables de l’évitement des collisions, une approche insuffisante face à la multiplication des objets en orbite .(The Verge)

Conclusion

La course à la connectivité mondiale via des mégaconstellations de satellites présente des avantages indéniables. Cependant, sans une régulation internationale stricte et des technologies de gestion du trafic spatial efficaces, l’encombrement orbital pourrait compromettre l’avenir des activités spatiales.(Wikipédia, l’encyclopédie libre)


Sources


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