Spotify remet ça : nouvelle augmentation en vue pour juillet 2025

Spotify remet ça : nouvelle augmentation en vue pour juillet 2025

Vous pensiez que votre budget streaming était stabilisé après la hausse de juillet 2024 ? Détrompez-vous ! Spotify vient d’annoncer discrètement une nouvelle augmentation de ses tarifs, applicable dès le 1er juillet 2025. Cette fois, aucune nouvelle taxe gouvernementale à l’horizon : la plateforme suédoise assume pleinement sa stratégie de hausse régulière des prix.

Pour ceux qui comptent leurs euros, la note s’alourdit significativement. L’abonnement Personnel grimpe à 12,14 euros par mois contre 11,12 euros actuellement, soit près d’un euro supplémentaire par an. Plus marquant encore, le forfait Famille franchit la barre symbolique des 20 euros pour atteindre 21,24 euros mensuels, représentant une augmentation de plus de 3 euros par rapport à l’ancien tarif de 18,21 euros.

Des justifications qui peinent à convaincre

Dans son email aux abonnés, Spotify reste évasif sur les raisons de cette hausse. La plateforme évoque vaguement sa volonté de « continuer à innover dans nos offres de produits et nos fonctionnalités » et d' »offrir la meilleure expérience ». Une communication minimaliste qui contraste avec la transparence attendue par les utilisateurs, surtout après les promesses non tenues concernant la qualité audio HiFi.

Car c’est bien là le paradoxe : pendant que les prix s’envolent, les innovations se font attendre. Spotify n’a toujours pas déployé son service audio haute qualité annoncé il y a plusieurs années, contrairement à des concurrents comme Tidal ou Apple Music. Les principales nouveautés récentes concernent davantage les podcasts et livres audio, des contenus qui n’intéressent pas forcément tous les mélomanes.

Une stratégie à risque face à la concurrence

Cette nouvelle augmentation place Spotify dans une position délicate face à ses concurrents. Avec 21,24 euros pour l’abonnement Famille, la plateforme devient plus chère que Deezer ou Amazon Music, qui proposent des offres similaires à tarifs plus attractifs. Pire encore, certains concurrents offrent déjà la qualité audio supérieure que Spotify promet depuis des années.

L’accumulation des hausses questionne également : en moins de trois ans, l’abonnement individuel est passé de 9,99 euros à 12,14 euros, soit une augmentation de plus de 20%. Pour les familles, la progression est encore plus marquée, avec un bond de près de 40% sur la même période.

Cette stratégie tarifaire agressive survient dans un contexte où les consommateurs jonglent déjà avec de multiples abonnements numériques. Entre Netflix, Disney+, Amazon Prime et maintenant Spotify à plus de 20 euros, le budget streaming devient conséquent pour les ménages.

L’alternative devient tentante

Face à cette envolée des prix, de nombreux utilisateurs commencent à explorer les alternatives. Deezer mise sur la transparence de sa rémunération des artistes, Qobuz privilégie la qualité audio, tandis qu’Apple Music propose l’audio spatial et TIDAL se distingue par sa qualité HiFi. Certains abonnés évoquent même un retour aux solutions gratuites ou au téléchargement.

La fidélité des utilisateurs de Spotify, construite autour de ses algorithmes de recommandation et de ses playlists personnalisées, résistera-t-elle à ces hausses répétées ? La question mérite d’être posée, d’autant que la migration des données musicales entre plateformes s’est considérablement simplifiée ces dernières années.

Vers un nouveau modèle économique ?

Cette politique tarifaire s’inscrit dans une démarche plus large de rentabilisation du streaming musical. Spotify, malgré ses 268 millions d’abonnés Premium dans le monde, peine encore à dégager des bénéfices durables. Les coûts de licence aux maisons de disques représentent l’essentiel de ses dépenses, laissant peu de marge de manœuvre.

La plateforme explore déjà de nouvelles pistes, comme un abonnement « Super Premium » à tarif majoré incluant la qualité HiFi, testé aux États-Unis. Cette segmentation de l’offre pourrait préfigurer l’avenir du streaming : des services basiques à prix « raisonnable » et des formules premium pour les audiophiles prêts à payer plus.

En attendant, les abonnés français découvriront ces nouveaux tarifs sur leur facture de juillet. Ils auront alors 30 jours pour décider s’ils acceptent cette nouvelle donne ou s’ils tentent l’aventure ailleurs. Dans un marché de plus en plus concurrentiel, chaque euro compte, et Spotify pourrait bien découvrir que la patience de ses utilisateurs a ses limites.


Sources :

Blason_La_Veuve
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